Ira ou n’ira pas ??

L'été arrive à grands pas et avec lui comme l'année dernière la question fatidique de partir au Liban pour les vacances…
Avec la situation actuelle au Liban : assasinats d'hommes politiques, voitures piégées, combats au Nord, attentats contre la Finul… je ne sais plus vraiement quoi faire !
D'autre part, passer un peu de temps avec ma famille et lui présenter ma douce valent largement le risque.
Le billet d'avion coûte dans les environs de 600 euros (avec escale) mais partir là bas pour juste une semaine n'est pas assez pour amortir le prix du billet, et au vu des prochaines échéances ( élections parlementaires partielles au 5 août et présidentielle en septembre) les choses ne vont pas s'arranger.
Gros dilemme…

Blague du jour

3 gars discutent.
Le premier dit : " Moi mes parents sont morts et m'ont laissé leur petite épicerie. Alors je me suis décarcassé, j'ai tout agrandit, j'ai repeint, j'ai modernisé et embauché 3 vendeuses qui plaisent aux clients, bref les affaires vont bien. C'est pas encore Carrefour mais je suis confiant pour l'avenir."
Le second dit : " Moi aussi mes parents sont morts ce qui fait que j'ai récupéré leur petite quincaillerie. C'était vraiment la pagaille, on ne savait plus où trouver les outils, les clous, mais j'ai bien tout classé, tout rangé par catégorie, et j'ai même recemment mis en place un libre service et mon chiffre d'affaire monte en flèche. C'est pas encore Castorama mais ça va bien."
Le troisième dit : " Moi aussi j'ai herité, mes parent tenaient une petite maison close qui vivotai, les filles étaient plutôt vieilles et moches et n'attiraient plus grand monde. J'ai refait des chambres gaies et pleines de miroirs, j'ai viré les vieilles entraineuses et j'ai embauché des filles très jolies et de beaux petits gars qui attirent la clientèle et dont les habitués raffolent. Bref c'est pas encore le parti socialiste mais c'est déjà un joli bordel !!"

PS : Merci Sylvain

Nid d'abeilles

Dernières nouvelles du front de Nahr el Bared :
L'armée progresse avec prudence pour ne pas se laisser prendre à revers par des combattants utilisant des caches ou des tunnels.
Fateh el-Islam n’hésite pas à piéger des cadavres d’animaux domestiques et même de ses combattants.
Les éléments armés de Fateh el-Islam utilisent les mosquées comme dépôts de munitions et l'armée a reçu l’ordre de ne pas répondre à des tirs provenant du minaret d’une mosquée.
L'armée a découvert durant sa progression, hier, un dépôt où selon toute vraisemblance, des voitures étaient piégées...

Sur la base des aveux des combattants de Fateh el-Islam capturés par l'armée et qui doivent passer un sale quart d'heure durant des interrogatoires bien musclés (héhéhé...), Fateh el-Islam projetait de frapper un grand coup, en perpétrant des attentats spectaculaires à Beyrouth et en détruisant le tunnel de Chekka, pour isoler le Liban-Nord et y proclamer son « émirat ».

Par ailleurs, et pour l'anecdote la chaine Al Jazeera (Qatar) qualifie le comportement de l'armée Libanaise d'inhumain et similaire au comportement de l'armée Israélienne dans les territoires occupées...C'est le comble : une leçon de morale d'une dictature arabe qui se croit droit-de-l'hommiste !!!

L'Assaut Final !



Ce matin L'armée Libanaise a donné l'assaut final du camp de Nahr el Bared pour en finir avec Fatah El Islam.
Aux dernières nouvelles l'armée maitrîse la situation...
Good Job !!

Tueurs tranquilles

Excellent article de Gaby Nasr dans L'orient-Le jour d'aujourd'hui:
Palabrer et mentir. Après le tabboulé et la kebbé, c’est sans doute ce que les Libanais adorent le plus. Les Palestiniens également, remarquez. Depuis 60 ans qu’ils ont pris racine chez nous, eux aussi ont appris à ergoter et à buller des mensonges gros comme un mouton gavé. Soixante ans de mimétisme, ça devient de la quasi-osmose. Il n’y a que les niaiseux qui pensent encore avec effroi au complot de l’implantation, alors que le greffon, lui, a bel et bien pris.
Sur les planches de ce théâtre tragique, le camp de Nahr el-Bared. Au départ, une histoire on ne peut plus gore : des timbrés du bulbe, en quête de paradis, sèment l’enfer parmi une trentaine de soldats. Mais attention ! Les tamponnés en question sont profondément religieux. S’il leur arrive de prendre des otages, de torturer, d’égorger, c’est uniquement en dehors des heures de prière. Ça ne boit jamais d’alcool, mais ça vous crève l’œil d’un mécréant en moins de temps qu’il n’en faut pour changer ses babouches. Ça lapide sa femme avec des parpaings en béton, mais ne la cogne pas moins que les trois autres qu’il a claquemurées ailleurs.
C’est donc avec ces hominidés, à peine bipèdes, que le Signoret essaye d’inventer la quadrature du croissant. Comment ? Ben voyons, en papotant avec des comparses palestiniens de l’Autorité autonome. Ceux-là mêmes qui réussissent brillamment à pacifier Gaza. Et qui, au train où ça traîne, vont réaliser le tour de force d’en parachever le clonage avec Nahr el-Bared.
Et puis bientôt coucou ! Le camp de Aïn el-Héloué où d’autres allumés sont en train d’huiler leur moulin à prières en affûtant leurs couteaux. Ceux-là aussi ont été biberonnés à la même morale : ils kidnappent, torturent, égorgent, mais fument Dieu directement et sans filtre. Là encore, on comptera les obus et on papotera pour leur trouver une « issue honorable ».
C’est fou comme les assassins de nos contrées ont de l’amour propre.